Réglisse

Réglisse



Nom commun : réglisse.
Nom botanique : 
Glycyrrhiza glabra, famille des légumineuses ou fabacées. En Médecine traditionnelle chinoise, les espèces utilisées sont Glycyrrhiza uralensis ou Glycyrrhiza inflata.
Nom anglais : 
Licorice.
Nom chinois : 
Gan cao.

Parties utilisées : racines, rhizomes et stolons.
Habitat et origine :
originaire des régions méditerranéennes, la réglisse pousse aussi dans les Balkans, en Asie du Sud-Ouest et aux États-Unis. Elle a besoin d'un sol riche et humide pour croître.

Ne pas confondre avec la badiane (Illicium verum), aussi appelée anis étoilé, qui a un goût semblable à celui de la réglisse, mais qui ne possède pas les mêmes propriétés.

Indications

Efficacité probable

Traiter les troubles de la digestion (dyspepsie, brûlures d’estomac) en association avec d’autres plantes.

Voir la légende des symboles

Efficacité possible

Traiter les ulcères de l’estomac et du duodénum.

Efficacité incertaine

Stimuler le système immunitaire, traiter l’hépatite, les aphtes et les maladies de la peau (eczéma, psoriasis, herpès et dermatite).

Usage reconnu

Traiter les inflammations du système respiratoire (laryngite, trachéite, bronchite, rhume, etc.), prévenir et traiter les ulcères de l’estomac et du duodénum.

Usage traditionnel

Usage interne - Traiter la gastrite chronique et l'insuffisance surrénale, soulager les symptômes de l'arthrite et les douleurs rhumatismales, les maux de gorge, l'amygdalite, la toux, la tuberculose, les infections virales (le rhume, notamment), les réactions allergiques, les aphtes et le syndrome prémenstruel, protéger le foie contre les empoisonnements.
Usage externe
- traiter l'eczéma, le psoriasis et l'herpès.

Posologie de la réglisse

Réglisse déglycyrrhizinée (DGL) ou non?

La racine de la réglisse renferme, entre autres substances, de la glycyrrhizine et son dérivé, l’acide glycyrrhizique (ou glycyrrhizinique). Ces composants de la plante participent à certains des effets thérapeutiques qui lui sont attribués.

Prise en grande quantité, la glycyrrhizine a des effets similaires à ceux de l’aldostérone, une hormone qui peut causer la rétention de liquides dans les tissus, faire augmenter la tension artérielle et contribuer à la déperdition du potassium dans l’organisme (voir Effets indésirables dans la section Précautions).

Afin d’éviter d’absorber de trop grandes quantités de glycyrrhizine, on a résolu de « déglycyrrhiziner » les extraits de réglisse destinés à des usages médicinaux nécessitant de prendre d’importantes quantités d’extrait de réglisse, à long terme. Ce type d’extrait est dit « déglycyrrhiziné » (DGLdeglycyrrhizinated licorice, réglisse déglycyrrhizinée).

Voie interne

Pour les inflammations du système respiratoire et l’ulcère gastroduodénal (ulcères gastriques et duodénaux)

  • Racines séchées : de 5 g à 15 g par jour, répartis en 3 fois dans la journée. Prendre après chaque repas sous forme de poudre, d’infusion ou de décoction (de 2 g à 5 g dans 150 ml d'eau). On considère généralement que la racine séchée contient 4 % de glycyrrhizine.
  • Extrait total liquide 1:1 (g/ml) : de 2 ml à 4 ml, 3 fois par jour, après les repas.
  • Extrait total sec 6:1 (g/g) : de 330 mg à 800 mg, 3 fois par jour, après les repas.
  • Extrait déglycyrrhiziné-DGL (comprimés renfermant 380 mg de DGL, 4:1) : cet extrait, duquel on a retiré la glycyrrhizine, est surtout employé pour traiter les ulcères gastriques ou duodénaux ainsi que les inflammations intestinales. Croquer de 1 à 2 comprimés, 3 fois par jour, 20 minutes avant les repas. En cas de crise aiguë d'un ulcère d'estomac ou du duodénum, prendre de 2 à 4 comprimés, 3 fois par jour, 20 minutes avant les repas. Pour traiter un aphte buccal, laisser fondre les comprimés dans la bouche.

Usages antiviraux et anti-inflammatoires

  • Extrait total (non déglycyrrhiziné), liquide ou sec. Suivre la posologie du fabricant.

Symptômes du syndrome prémenstruel

  • Extrait total (non déglycyrrhiziné), liquide ou sec. Commencer à prendre 2 semaines avant les menstruations, en suivant la posologie du fabricant1.

Note. Ne prolongez pas un traitement à la réglisse au-delà de 4 à 6 semaines consécutives. Si le traitement doit être plus long (dans les cas d'ulcères gastriques ou de gastrites chroniques, par exemple), choisissez un extrait déglycyrrhiziné (DGL).

Voie externe

Eczéma, psoriasis et herpès

  • Il existe, dans le commerce, des pommades, crèmes ou onguents à base de réglisse non déglycyrrhizinée. Suivre les indications du fabricant.

Historique de la réglisse

Depuis des temps immémoriaux, les humains utilisent la réglisse tant comme aliment que comme médicament. La douceur de l’arome de sa racine lui a valu d’être nommée Glycyrrhiza par les Grecs anciens, ce qui signifie littéralement racine (riza) sucrée ou de sucre (glukos). Jusqu'au XIIIe siècle, la réglisse provenait exclusivement de plantes poussant à l'état sauvage. C'est à cette époque qu'on a commencé à la cultiver en Europe méditerranéenne. Tant en Asie qu'en Europe, la réglisse fait partie d'une multitude de préparations médicinales traditionnelles. En Médecine traditionnelle chinoise, elle est utilisée pour « harmoniser » les différents ingrédients dans les formules médicinales et on dit qu'elle « tonifie » le Qi, l'« énergie vitale ». En Occident, la réglisse fait encore l'objet d'un important commerce puisqu'on s'en sert, notamment, pour aromatiser le tabac, des boissons et des friandises.

Recherches sur la réglisse

Efficacité probable Troubles de la digestion (dyspepsie). Traditionnellement la réglisse est employée pour traiter les troubles digestifs, le plus souvent en association avec d’autres plantes. Le STW5®, une préparation allemande renfermant 9 plantes, dont la réglisse, a fait l’objet d’une méta-analyse visant à évaluer ses effets sur la dyspepsie fonctionnelle1. Les auteurs ont analysé les résultats de 6 essais cliniques menés auprès de 273 patients. La préparation s’est avérée plus efficace que le placebo pour soulager les brûlures d’estomac et les douleurs abdominales.

Efficacité possible Ulcères de l’estomac et du duodénum. Ces deux ulcères sont souvent regroupés sous le nom d’ulcères gastroduodénaux. Des études in vitro et sur l’animal ont montré que la réglisse déglycyrrhizinée (DGL) stimule la production de mucus par l’estomac3. Elle renforce ainsi sa protection naturelle contre l’action des sécrétions digestives ou de certains médicaments, notamment l'acide acétylsalicylique (Aspirine®)4. La DGL diminue également la quantité et l’acidité des sécrétions produites par l’estomac21.

D’autres études ont aussi montré que la réglisse avait une activité antioxydante5 et qu’elle empêchait l’adhésion de la bactérie Helicobacter pylori à la paroi de l’estomac6,22. Ce faisant, elle contribue à lutter contre l’infection par cette bactérie qui représente la principale cause des ulcères gastroduodénaux.

Les résultats d’un essai comparatif, mené auprès de 82 personnes pendant 2 ans, ont indiqué qu'un extrait de réglisse déglycyrrhizinée, associé à un extrait de fenouil et à des antiacides (Caved-S®) était aussi efficace que la cimétidine (un médicament classique) pour contrer la récidive des ulcères de l’estomac2. Il convient cependant de rester prudent en ce qui concerne l’importance de la réglisse dans cette étude, car les antiacides seuls sont déjà utilisés avec succès pour prévenir et traiter ce trouble.

Efficacité incertaine Stimulation immunitaire (infections virales et cancer). L'usage traditionnel de la réglisse pour traiter les symptômes du rhume pourrait être fondé. Plusieurs études in vitro et sur des animaux démontrent en effet que la glycyrrhizine et ses dérivés sont capables de réduire l’activité de nombreux virus, en particulier ceux de l’hépatite B et C, de la grippe, de l’herpès, du SRAS (syndrome de détresse respiratoire aiguë) et du sida11,23.

Quelques essais cliniques ont aussi donné des résultats encourageants. En 1989, 2 essais auprès de patients infectés par le virus du sida ont montré qu’un extrait de réglisse administré par voie intraveineuse était capable de stimuler la production de certaines cellules immunitaires (les lymphocytes T) et d’une substance antivirale, l’interféron12,24. Plus récemment, 2 études préliminaires ont également mesuré une augmentation du nombre des lymphocytes T chez des personnes en bonne santé, qui avaient pris un extrait de réglisse par voie orale25,26.

Par ailleurs, des chercheurs américains concluaient, dans une synthèse des études sur la réglisse, que la plante pourrait bien avoir des effets anticancer et qu'elle semble pouvoir déclencher l'apoptose (c'est-à-dire le suicide cellulaire) des cellules cancéreuses13.

Efficacité incertaine Hépaptite. La réglisse est réputée avoir des effets protecteurs pour le foie8. Elle renferme 2 substances antivirales, la glycyrrhizine et son dérivé, l’acide glycyrrhizique, qui empêchent la multiplication des virus responsables des hépatites A et C7,23,27.Au Japon, on emploie avec succès, depuis plus de 60 ans, un mélange à base de glycyrrhizine pour traiter l’hépatite C. Les résultats de synthèses menées en 20039 et en 200410, de même que les données d’une monographie publiée en 20057 indiquent que les produits à base de réglisse donnent des résultats encourageants dans le traitement de l’hépatite C, mais qu’il est encore trop tôt pour tirer une conclusion définitive. On pense que la glycyrrhizine pourrait aussi diminuer l’incidence du cancer du foie qui est plus importante chez les patients atteints d’hépatite C, mais aucune étude d’envergure n’a encore été conduite en ce sens7,8.

Efficacité incertaine Aphte. Des extraits de réglisse se sont avérés efficaces pour le traitement des aphtes, ces petits ulcères douloureux, mais sans gravité, qui se forment surtout dans la bouche. Au cours de 2 essais impliquant un nombre restreint de participants, les extraits appliqués sur les lésions à l’aide de timbres autocollants ont réduit la sensation de douleur et accéléré la guérison28-30.

Efficacité incertaine Maladies de la peau (eczéma, psoriasis, herpès et dermatite). Les résultats d’un essai clinique indiquent que l’application d’un gel contenant 2 % d’acide glycyrrhizinique (extrait de la réglisse) a permis d’atténuer les rougeurs, l’oedème et les démangeaisons chez 30 personnes souffrant d’eczéma31. Des résultats positifs ont aussi été obtenus pour traiter le psoriasis et les lésions aux lèvres ou aux parties génitales causées par le virus de l’herpès simplex15,32.

Par ailleurs, l’acide glycyrrhizinique entre dans la composition d’une crème (Atopiclair®) vendue aux États-Unis et en Europe pour soulager l’eczéma et la dermatite de contact33. Cette crème a prouvé son innocuité et une certaine efficacité au cours des essais cliniques, mais rien ne permet d’en attribuer les bienfaits seulement à l’extrait de réglisse 34-38.

Usage reconnu Inflammations du système respiratoire. La Commission E reconnaît l’usage de la réglisse pour traiter ce type d’inflammation (laryngite, trachéite, bronchite, etc.). La tradition européenne d’herboristerie attribue à la réglisse une action adoucissante, c'est-à-dire qu’elle a pour effet de calmer l'irritation associée à l’inflammation, en particulier celle des muqueuses. Il semble qu’en plus de son action anti-inflammatoire, la réglisse agisse sur les fonctions immunitaires (voir Stimulation immunitaire, plus haut). Elle pourrait ainsi contribuer à combattre les infections responsables des inflammations des voies respiratoires, comme le rhume.

Usage reconnu Prévenir et traiter les ulcères de l’estomac et du duodénum. Cet usage est reconnu par la Commission E.

Divers

Syndrome prémenstruel. Traditionnellement, on a employé la réglisse pour traiter divers troubles associés au cycle menstruel. Elle serait particulièrement utile pour atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel parce que la glycyrrhizine abaisserait les taux d’oestrogène tout en faisant augmenter ceux de la progestérone14.

Précautions avec la réglisse

Attention

  • Le fait de consommer de hautes doses de réglisse non déglycyrrhizinée, pendant plus de 6 semaines, peut conduire à un syndrome d'intoxication minéralocorticoïde (voir Effets indésirables plus bas).

Contre-indications

  • La Commission E déconseille l’usage de la réglisse en cas d’hépatite cholestatique (inflammation des voies biliaires entraînée par un médicament), de cirrhose du foie, d’hypertonie, de kaliopénie ou d’insuffisance rénale grave.
  • Grossesse. Un excès de glycyrrhizine durant la grossesse pourrait entraîner un accouchement prématuré16,17.

Effets indésirables

  • La glycyrrhizine de la réglisse peut, lorsqu'elle est consommée en excès de façon continue (plus de 6 semaines), causer des symptômes d'intoxication minéralocorticoïde : mal de tête, léthargie, hypertension, rétention d'eau et de sodium, élimination du potassium et parfois même arrêt cardiaque. Il semble que les extraits déglycyrrhizinés ne provoquent pas ces effets18. À noter que les spécialistes ne s'entendent pas sur ce qui constitue un excès : plus de 15 g19 ou plus de 50 g par jour20 selon les sources.
  • La réglisse non déglycyrrhizinée, prise en grande quantité, peut réduire les taux de testostérone et aggraver ainsi l’impuissance, l’infertilité et le manque de libido chez l’homme.

Interactions de la réglisse

Avec des plantes ou des suppléments

  • En théorie, les plantes et les suppléments qui ont un effet laxatif ou diurétique et ceux qui influent sur la tension artérielle pourraient aggraver les effets indésirables de la réglisse.

Avec des médicaments

  • Digitaline et ses dérivés. La sensibilité à la digitaline peut être accrue par la consommation à long terme de grandes quantités de réglisse non déglycyrrhizinée.
  • Diurétiques de l'anse et thiazidiques. La prise concomitante de réglisse non déglycyrrhizinée et de ces médicaments peut conduire à une perte élevée de potassium.
  • Corticostéroïdes. Les effets (tant bénéfiques qu'indésirables) des corticostéroïdes (hydrocortisone, prednisolone, etc.) peuvent être accrus par la prise de réglisse non déglycyrrhizinée.
  • Contraceptifs oraux. Les contraceptifs oraux peuvent augmenter la susceptibilité à la glycyrrhizine.

 

 

Références

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Bibliographie

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Schulz V., Hänsel R., Tyler V.E., Rational Phytotherapy A Physicians'Guide to Herbal Medicine, fourth edition. Springer, Germany, 2001.
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Notes

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