Vitamine B9

Vitamine B9



 

 

Autres noms : Acide folique, folate, folacine.

Pour en savoir plus sur les vitamines B, consulter notre fiche Complexe de vitamines B.

Indications

Efficace

Réduire les risques de malformations du tube neural chez le foetus.

Voir la légende des symboles

Efficacité incertaine

Prévenir les maladies cardiovasculaires et le cancer, renforcer l’action des antidépresseurs.

Note. La vitamine B9 a d’autres usages thérapeutiques reconnus ou potentiels qui relèvent d’un suivi médical spécifique, par exemple : réduire les effets indésirables du méthotrexate, un médicament utilisé pour le traitement du cancer, de l’arthrite rhumatoïde et du psoriasis.

Posologie de la vitamine B9

Prévention des malformations du tube neural du foetus

  • Commencer à prendre quotidiennement 400 microgrammes d'acide folique au moins un mois avant la conception et poursuivre le traitement durant les premiers mois de la grossesse. Le dosage augmente à 4 mg par jour dans le cas des femmes ayant déjà connu une complication de grossesse reliée à une malformation du tube neural.

Note. Les suppléments de vitamine B9, comme c'est le cas pour les autres vitamines du groupe B, sont mieux absorbés lorsqu'on les prend avec un repas.

Apport nutritionnel recommandé en folate

Âge

Quantité
(µg*)

de 0 à 6 mois

65 µg**

de 7 à 12 mois

80 µg**

de 1 à 3 ans

150 µg

de 4 à 8 ans

200 µg

de 9 à 13 ans

300 µg

14 ans et plus

400 µg

Femmes enceintes

600 µg

Femmes qui allaitent

500 µg

Source : Dietary Reference Intakes for Thiamin, Riboflavin, Niacin, Vitamin B6, Folate, Vitamin B12, Pantothenic Acid, Biotin, and Choline, 2000. Food and Nutrition Board, Institute of Medicine. Ces données sont le résultat d'un consensus entre les autorités canadiennes et américaines.
*µg = microgramme = 1 millionième de gramme.
**En l'absence de données scientifiques suffisantes, les autorités ont fixé, non pas un apport nutritionnel recommandé (ANR), mais un apport suffisant (AS). L'apport suffisant en acide folique repose sur les apports moyens observés chez les bébés nord-américains en bonne santé.

Description de la vitamine B9

La vitamine B9, comme toutes les vitamines du groupe B, est hydrosoluble. La vitamine B9, ou folacine, est aussi appelée acide folique pour la forme synthétisée servant de supplément, et folate pour celle présente naturellement dans les aliments.

La vitamine B9 joue un rôle essentiel dans la production du matériel génétique (ADN, ARN) et des acides aminés nécessaires à la croissance cellulaire. Elle joue notamment un rôle important dans la formation des globules rouges, le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies. Elle est nécessaire à la production de nouvelles cellules, ce qui la rend particulièrement importante durant les périodes de croissance rapide comme l'enfance, l'adolescence, la grossesse (développement du foetus).

Sources alimentaires de vitamine B9

Plusieurs aliments constituent une source intéressante de folate, notamment les abats, les légumineuses et les légumes à feuilles vert foncé. Dans le cas des légumes, la cuisson, la mise en conserve et la congélation diminuent leur teneur en cette vitamine. La plupart des céréales à déjeuner sont enrichies en différentes vitamines et constituent une excellente source d'acide folique.

Aliments

Portions

Folates*

Abats de volailles, grillés ou braisés

100 g (3 ½ oz)

345-770 µg

Foie d’agneau ou de veau, sauté

100 g (3 ½ oz)

331-400 µg

Légumineuses, cuites

100 g (3 ½ oz)

229-368 µg

Foie de porc, braisé ou sauté

100 g (3 ½ oz)

163-260 µg

Épinards, bouillis

125 ml (1/2 tasse)

139 µg

Asperges, bouillies

125 ml (1/2 tasse)

134 µg

Pâtes alimentaires enrichies, cuites

125 ml (1/2 tasse)

120-125 µg

Graines de lin

60 ml (1/4 tasse)

108 µg

Haricots de soya, bouillis ou sautés

125 ml (1/2 tasse)

83-106 µg

Brocoli, bouilli

125 ml (1/2 tasse)

89 µg

Laitue romaine

250 ml (1 tasse)

64 µg

Graines de tournesol, grillées

60 ml (1/4 tasse)

78 µg

Beurre de graines de tournesol

30 ml (2 c. à table)

78 µg

Betterave, cuite

125 ml (1/2 tasse)

72 µg

Haricots de soya, germés

125 ml (1/2 tasse)

64 µg

Épinards, crus

250 ml (1 tasse)

61 µg

Jus d’orange

125 ml (1/2 tasse)

58 µg

Choux de Bruxelles, cuits

4 choux (80 g)

50 µg

Gombo (okra), bouillis

125 ml (1/2 tasse)

39 µg

Noix, noisettes, avelines, déshydratées, non blanchies

60 ml (1/4 tasse)

33 µg

Source : Santé Canada, Fichier canadien sur les éléments nutritifs, versions 2001b et 2005 et ministère de l'Agriculture des États-Unis(USDA), National Nutrient Database for Standard Reference.
*µg = microgramme= millionième de gramme

Carence en vitamine B9

Une carence en vitamine B9 entraîne de la diarrhée, une perte d'appétit et une perte de poids. Une inflammation de la langue (glossite), des maux de tête, des palpitations cardiaques, de l'irritabilité et des changements d'humeur peuvent également se manifester. Une carence grave peut provoquer une anémie mégaloblastique, une altération des muqueuses du col de l'utérus, des intestins, de l'estomac et du vagin (les cellules deviennent malignes), et un retard de croissance.

Les personnes dans les situations suivantes peuvent avoir des besoins supérieurs en acide folique :

  • grossesse et allaitement;
  • alcoolisme;
  • diarrhée continue;
  • fièvre prolongée;
  • anémie;
  • maladies intestinales;
  • maladie du foie;
  • trouble de la fonction rénale (hémodialyse);
  • stress continuel;
  • chirurgie de l'estomac.

Note. La pilule contraceptive épuise l’acide folique. Par conséquent, toute femme qui décide d'avoir un enfant devrait arrêter la contraception au moins six mois avant la conception pour que le foetus puisse bénéficier d’une quantité suffisante d’acide folique durant les premiers stades de son développement. Sur avis médical, des suppléments en acide folique peuvent être prescrits chez les femmes qui tombent enceintes pendant la période contraceptive.

Historique de la vitamine B9

Au cours des années 1930, la chercheuse Lucy Willis a observé que l'anémie de grossesse pouvait être traitée par un extrait de levure. À la fin de cette décennie, on a identifié le folate comme la substance responsable de cet effet qui, en 1941, a été extrait de feuilles d'épinard, d'où son nom qui vient du latin folium (feuille). L'acide folique a été synthétisé en 1945 et reconnu efficace pour traiter l'anémie mégaloblastique.

Au Canada et aux États-Unis, depuis 1998, dans le cadre d'une stratégie de santé publique, la farine blanche, la semoule de maïs et les pâtes sont systématiquement enrichies d'acide folique. Cette pratique vise à améliorer les apports en folates alimentaires des femmes enceintes afin de réduire le taux d'anomalies du tube neural chez les nouveau-nés.

Recherches sur la vitamine B9

Efficace Anomalies du tube neural. Les anomalies du tube neural, ou ATN, touchent le cerveau et la moelle épinière des nouveau-nés (spina bifida, anencéphalie). L'efficacité des suppléments d'acide folique pris avant la conception pour prévenir ces anomalies est bien établie1-3. Cependant, comme la moitié des grossesses ne sont pas planifiées, il serait nécessaire, selon la Société canadienne de pédiatrie, que toutes les femmes en âge d'avoir des enfants prennent de tels suppléments dès l'arrêt de la contraception, puisque c'est entre la troisième et la quatrième semaine de la grossesse que les malformations apparaissent, tandis que les femmes, pour la plupart, ignorent qu'elles sont enceintes4. Voilà pourquoi, depuis 1998, l'enrichissement en acide folique de certaines denrées alimentaires, dont la farine blanche et les pâtes alimentaires, est devenu obligatoire en Amérique du Nord et semble porter fruit5,6.

Efficacité incertaine Prévention des maladies cardiovasculaires. Une étude de cohorte de grande envergure s’est penchée sur la consommation d’acide folique et de vitamine B6 de 80 000 infirmières américaines suivies durant 14 ans (Nurses' Health Study) : celles qui consommaient, sous forme de suppléments (multivitamines) ou dans leur alimentation, de grandes quantités d'acide folique (moyenne de 696 µg /jour) et de vitamine B6 (moyenne de 4,6 mg/jour) avaient un risque réduit de souffrir d'une maladie cardiovasculaire par rapport à celles qui avaient un apport plus faible7. Même constatation au cours d’une autre étude épidémiologique ayant suivi 9 764 hommes et femmes durant 19 ans : l’apport alimentaire en folate était inversement proportionnel au risque de maladies cardiovasculaires et d’accident vasculaire cérébral8. Par ailleurs, on a constaté une réduction des décès causés par un accident vasculaire cérébral aux États-Unis et au Canada, depuis 1998, c’est-à-dire depuis que l'enrichissement en acide folique de certaines denrées alimentaires est devenu obligatoire39.

Du côté des essais cliniques, les auteurs d'une méta-analyse publiée en 1998 (12 études, 1 114 sujets) ont conclu qu'une supplémentation quotidienne en acide folique (B9) et en vitamine B12 peut réduire le taux d'homocystéine dans le sang9. Comme un taux élevé d’homocystéine augmente le risque de maladies cardiovasculaires, on pense que réduire ce taux pourrait prévenir ces maladies, mais on ne sait pas encore de façon certaine si un taux élevé d’homocystéine est une cause ou une conséquence des maladies cardiovasculaires. De plus jusqu’à présent, aucune étude clinique n’a porté sur le potentiel protecteur des suppléments de vitamines B chez des personnes ne souffrant pas de maladie cardiovasculaire (prévention primaire). Enfin, tel que souligné dans le paragraphe ci-dessous, les données sur la prévention secondaire sont négatives.

Usage médical. Au chapitre de la prévention secondaire, c’est-à-dire chez des personnes à risque de maladie cardiovasculaire ou ayant déjà subi des accidents vasculaires cérébraux, les résultats des essais cliniques ont été clairement non concluants. Ainsi, l’acide folique seul, à raison de 0,5 mg (500 µg par jour) durant deux ans, n'a pas été plus efficace qu'un placebo pour réduire les accidents cardiaques et la mortalité chez 593 sujets prenant des statines pour traiter leur maladie coronarienne, et ce, même si cette supplémentation avait fait baisser de 18 % leur taux d'homocystéine10.

De la même façon, au cours de trois études subséquentes de grande envergure, même si des doses élevées de vitamine B6, B9 et B12 prises pendant plusieurs années ont fait chuter les taux d’homocystéine des participants, le risque de rechute ou de décès par accident vasculaire cérébral n’a pas été réduit11-13. Ces trois essais ont suivi, en tout, plus de 12 000 participants pendant deux à cinq ans, principalement au Canada (HOPE-211), en Norvège (NORVIT12) et aux États-Unis (VISP13). Dans le cas de l’étude norvégienne, les chercheurs ont même observé que ce traitement avait tendance à faire augmenter le risque de rechute et de décès. De plus, au cours de l’étude HOPE-2, le nombre d’hospitalisation à cause d’une angine de poitrine instable a été plus élevé chez les patients traités que chez ceux qui prenaient le placebo. Malgré les grands espoirs mis dans ce traitement peu coûteux, il est désormais clair qu’il n’est pas recommandé14.

Par ailleurs, la prise d’une combinaison de vitamines B6, B9 et B12 durant six mois a réduit l'incidence des accidents cardiaques et de la resténose chez les personnes ayant subi une angioplastie par ballonnet15,16, mais pas lorsque l’angioplastie consistait en l’implantation d’une endoprothèse (stent)17. Au cours de cette dernière étude, la supplémentation a plutôt fait légèrement augmenter les cas de resténose.

Efficacité incertaine Prévention du cancer. Les résultats de deux études épidémiologiques indiquent qu'une supplémentation prolongée en multivitamines renfermant de l'acide folique est associée à un risque moindre de cancer du côlon chez les femmes18,19. Une méta-analyse publiée en 2005 s’est penchée sur sept études de cohorte et neuf études cas contrôle : les auteurs ont conclu que le folate, sous forme alimentaire, pouvait avoir un léger effet protecteur contre le cancer du côlon20.

Au chapitre du cancer du sein, une étude épidémiologique a établi une corrélation entre un apport alimentaire élevé en folate et un risque réduit de développer ce cancer21, mais plusieurs autres études n’ont pas permis d’observer un tel lien22-26. En revanche, un apport élevé en folate semble exercer un effet protecteur contre le cancer du sein chez les femmes qui consomment de l’alcool26-29.

Toujours selon des données épidémiologiques, un apport élevé en folate réduirait aussi le risque de cancer des ovaires chez les femmes qui consomment de l’alcool30,31.

Une étude de cohorte ayant suivi 81 922 Suédois et Suédoises durant près de sept ans a établi une corrélation entre un apport alimentaire élevé en folate et un risque réduit de cancer du pancréas32.

Efficacité incertaine Dépression. Des données épidémiologiques ont établi un lien entre un apport alimentaire en folate insuffisant et une augmentation du risque de dépression33,34. Depuis quelques années, certains chercheurs s'intéressent de près aux effets potentiels de l'acide folique comme adjuvant dans le traitement de la dépression. En effet, au cours de plusieurs études, un faible taux sanguin de folate a été associé à une faible efficacité des antidépresseurs, à une efficacité retardée et à un risque de rechute plus élevé35-37. Les auteurs d’une méta-analyse publiée en 2004 ont scruté trois essais (247 sujets en tout). Les résultats de deux de ces essais indiquent que l’acide folique pourrait être utile pour renforcer l’effet des antidépresseurs38.

Déclin cognitif, démence et maladie d’Alzheimer. Plusieurs études d’observation ont établi un lien entre un faible taux sanguin de folate et un risque de déclin cognitif, démence et maladie d’Alzheimer40-44. Cependant, les auteurs d’une méta-analyse de trois études cas-contrôle et de trois études de cohorte ont conclu que la corrélation entre un faible taux de folate et le déclin cognitif chez les personnes de plus de 60 ans n’est pas établi45. De fait, les résultats des essais menés jusqu’à présent indiquent qu’une supplémentation en vitamines B6, B9 et B12 à hautes doses n’a pas ralenti le déclin cognitif des sujets traités46-47.

Précautions

Attention

La prise de plus de 1 000 µg (1 mg) d'acide folique par jour doit se faire sous supervision médicale, car elle peut masquer les symptômes d'une carence grave en B12, ce qui peut entraîner des dommages neurologiques irréversibles.

Apport maximal tolérable*

Âge

Acide folique

de 1 à 3 ans

300 µg

de 4 à 8 ans

400 µg

de 9 à 13 ans

600 µg

de 14 à 18 ans

800 µg

plus de 18 ans

1 000 µg

Source : Institute of Medicine, Food and Nutrition Board. Dietary reference intakes for thiamine, riboflavin, niacin, vitamin B6, folate, vitamin B12, panthotenic acid, biotin and cholin, 2000.
*Ces apports représentent la quantité quotidienne la plus élevée de suppléments d'acide folique qu'on peut prendre de façon continue sans risque probable de souffrir d'effets indésirables.

Contre-indications

  • Aucune aux doses habituelles.
  • Personnes souffrant de maladie cardiovasculaire, ayant subi un infarctus du myocarde ou à haut risque de maladie cardiovasculaire. De très hautes doses de vitamines B6, B9 et B12 prises durant de longues périodes peuvent augmenter le risque de rechute d’événement cardiovasculaire et de décès12.

Effets indésirables

  • Aucun aux doses habituelles.
  • À des doses supérieures à 5 000 µg par jour (5 mg), l'acide folique peut entraîner des troubles digestifs, de l'irritabilité, de la confusion, perturber les cycles du sommeil et provoquer une réaction allergique (rare).

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments

  • Aucune connue.

Avec des médicaments

  • La prise d’un supplément d'acide folique à long terme demande un suivi médical, car de nombreux médicaments peuvent en diminuer l'efficacité ou l'absorption, augmenter son élimination ou encore provoquer une carence en cas de traitement prolongé; l'acide folique peut aussi diminuer le taux de certains médicaments dans le sang. Voici quelques exemples d'interactions :
  • antibiotiques (tétracycline, triméthoprime);
  • antiacides;
  • pilule contraceptive;
  • anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS à fortes doses et à long terme (aspirine, ibuprofène, acétaminophène);
  • anticonvulsivants (phénytoïne, phénobarbital, primidone);
  • hypocholestérolémiants (cholestyramine, colestipol);
  • sulfasalazine (traitement de la colite ulcéreuse);
  • méthotrexate (traitement du cancer, du psoriasis et de l'arthrite rhumatoïde).

Sur les tablettes

Sous forme de supplément, l'acide folique se présente seul, intégré à un complexe de vitamines B ou à des multivitamines.

 

Fiche mise à jour : juin 2006

 

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

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Notes

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